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Avec des pertes de 4,9 milliards de dollars au troisième trimestre, la multinationale québécoise donne le vertige aux investisseurs alors qu’elle tente de vendre à la planète son avion C Serie.
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En mai dernier, le ministre québécois de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations, Jacques Daoust, avait bien fait comprendre quelle importance il accordait à la multinationale et compagnie québécoise Bombardier et dans quelle optique son gouvernement pourrait lui venir en aide éventuellement : « L’aéronautique est l’industrie, avec l’aluminium, qui est notre plus gros produit d’exportation. On ne peut pas abandonner ça, l’industrie de l’aéronautique, on va continuer de la supporter et le gouvernement du Québec va être là. »
Ce n’était donc pas une surprise pour les spécialistes de l’aviation au pays de voir le gouvernement québécois annoncer ce jeudi 29 octobre une contribution massive d’un milliard de dollars américains pour soutenir la compagnie (plus d’un milliard trois-cent millions en dollars canadiens).
Celle-ci traverse une période de turbulence sans précédent alors qu’elle tente de commercialiser ses avions C Serie d’une technologie pour le moment inégalé par ses principaux concurrents que sont Airbus ou Boeing.
ÉcoutezL’aide de Québec prend la forme d’un partenariat
Dans un monde où les subventions locales directes des gouvernements peuvent facilement être déboutées par des cours de justice ou l’Organisation mondiale du commerce, le coup de pouce financier d’un milliard du gouvernement québécois prend donc la forme non pas d’une subvention, mais d’un appui financier sous forme de partenariat.
Le gouvernement possédera ainsi par l’entremise d’Investissement Québec 49,5 % d’une société en commandites comprenant les actifs, les passifs et les obligations de l’avion commercial sur lequel mise la multinationale pour son avenir.
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Le premier ministre du Québec Philippe Couillard se félicite que l’État devienne « partenaire » de Bombardier en injectant 1 milliard de dollars américains dans la nouvelle coentreprise responsable du développement de la CSeries, « probablement l’avion le plus moderne actuellement sur le marché », selon lui.
Les partis d’opposition soutiennent pour leur part que Québec a pris un risque important en choississant d’investir dans une coentreprise, plutôt que dans la société mère.
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Avec la contribution de RDI Économie et de Jean-Sébastien Bernatchez de Radio-Canada
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